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A L’ECOLE DES MEILLEURES TECHNIQUES DE COLLECTES ET DE DOCUMENTATION DES DONNEES DE LA TRADITION ORALE EN AFRIQUE DE L’OUEST

Le Centre d’Etudes Linguistiques et Historiques par la Tradition Orale (CELHTO-UA) sous le parrainage du ministre de la Culture et du Tourisme du Togo a organisé un atelier régional de formateurs en techniques de collecte, de traitement et de documentation des données de la tradition orale en Afrique de l’Ouest ce 22 juin 2022 en présence de plusieurs personnalités publiques et civiles.
Du 22 au 24 juin 2022, durant trois jours les participants venus des pays de la sous-région de l’Afrique de l’ouest seront outillés sur les principales techniques de collectes, de traitement et de documentation des données de la tradition orale.
Le Centre a pour Mission essentiellement de travailler pour préserver les traditions orales africaines. « Nous travaillons à collecter et à documenter l’ensemble des traditions orales. « Nous organisons trois jours un atelier sur les techniques de tradition orale pour former les professionnels de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit de les outiller sur les nouvelles méthodes de collecte de tradition orale. Pendant trente ans on a collecté des traditions orales. Il y a de nouvelles méthodes, nouvelles façons de faire pour collecter les traditions qui existent. Donc on appelé les spécialistes du sujet pour les outiller. C’est l’objet de l’atelier.»
Ces nouvelles façons de faire consistent à aller sur le terrain. Les traditions sont en train de disparaitre. Donc aujourd’hui comment collecter ces traditions qui disparaissent. Il y a de nouvelles méthodes. Il s’agira d’aller plus en profondeur pour voir comment collecter comment documenter.
Sinon la conséquence est que les traditions disparaissent avec les menaces telles que la Covid-19 et le terrorisme. De plus en plus il y a des menaces qui font que si les sources orales ne sont pas collectées ; elles vont disparaitre. Il faut alors outiller plus les spécialistes.
L’Afrique est une terre de sources orales. L’histoire africaine ne peut être écrite sans ces sources orales. Donc il faut les collecter pour écrire l’histoire. Les sources orales sont capitales et détenues par certaines personnes. Il faut aller chez ces personnes et voir comment collecter, comment documenter ; comment faire les recoupements quand on collecte. Il y a toutes ces techniques qui seront données à ces personnes qui collectent.
« En dehors des séances des techniques en salles on ira sur le terrain avec les personnes formées pour faire des collectes. On ira chez les personnes détentrices de traditions orales. On fera une visite chez les chefs traditionnels qui vont nous raconter nos traditions orales et nos apprenants vont faire de la collecte et on reviendra pour faire le point sur comment ils ont collecté et leurs ressentis par rapport à ce qui a été dit. Ce travail à la fin on fera la restitution. Ainsi ils seront des formateurs dans leur pays et vont former ensuite pour qu’afin on est une masse critique de personnes formés capables de former par la suite pour que dans nos pays nous ayons de nouvelles façon de voir pour que les traditions orales ne se perdent pas définitivement avec tout ce qu’il y a comme risques. Aujourd’hui la crise Covid-19 et les menaces terroristes qui font qu’on hésite à aller sur le terrain. Comment malgré ces risques il faut collecter pour que les traditions ne disparaissent définitivement. La migration de l’analogie vers les numériques se fera pour conserver les données collectées sur le terrain » a déclaré Monsieur TOUBLOU Komi Foga, spécialiste de tradition orale de patrimoine, coordonnateur du Centre d’Etudes Linguistiques et Historiques par Traduction Orale, Bureau spécialisé de la Commission de l’Union Africaine basée à Niamey au Niger.

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